Plasma : un produit précieux

Si on ne présente plus le don de sang, il n’en va pas de même pour ce qui est du plasma, un des quatre composants du sang, avec les globules rouges, les plaquettes et les globules blancs.

Bon à savoir : la France dépend de 65% du plasma collecté aux États-Unis en ce qui concerne l’approvisionnement en immunoglobulines.

Bon à retenir : en France comme l’indique le Code de santé publique, l’Établissement Français du Sang a le monopole de la collecte de sang, de plasma et de plaquettes, ainsi que le monopole de la commercialisation des produits sanguins labiles aux établissements de santé.  Par ailleurs le Laboratoire français du Fractionnement et des Biotechnologies fractionne le plasma cédé par l’Établissement Français du Sang, commercialise ses produits sur un marché concurrentiel de trois classes de médicaments dérivés du plasma, et, a également la mission de répondre aux besoins nationaux notamment en termes de traitement des maladies rares.

Pour se faire donc les fractionneurs doivent disposer d’une collecte de plasma adaptée à leurs propres capacités de production et à la demande des patients en constante augmentation. En France, le don de plasma (tous types confondus) est autorisé 24 fois par an (contre 104 aux États-Unis) et n’est pas rémunéré. Le développement de la filière éthique est indispensable pour éviter les dérives que l’on peut constater dans d’autres pays comme la Hongrie ou les États-Unis.

La France ne produit que 30% des besoins des malades. C’est pour cela qu’elle se doit de renforcer sa souveraineté nationale en ce qui concerne les médicaments dérivés du plasma au sein d’un marché mondial en forte croissance et dans un contexte de forte compétition.

La France n’est d’ailleurs pas un cas isolé. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) encourage les pays à viser l’autosuffisance, redoutant qu’une éventuelle pénurie américaine ne fragilise l’ensemble de la filière mondiale.

La bataille pour le plasma cependant ne doit pas nous faire négliger le don de sang total. Personne ne doit oublier que, chaque année, les établissements de santé ont besoin de près de 2,5 millions de dons afin de soigner et sauver des vies. De plus, celui-ci permet de collecter près de 550 000 litres de plasma. De toute évidence, on peut dire : don de sang et don de plasma sont tous les deux vitaux pour notre système de santé.

C’est pourquoi la Fédération Française pour le Don de Sang Bénévole (à travers ses 2800 associations locales implantées sur tout le territoire) se mobilise pour contribuer à la souveraineté sanitaire de la France en médicaments dérivés du plasma et ainsi permettre au patient, de la même manière que pour le sang total, de disposer de produits de santé dont il a besoin.

 

 

Ud2a@dondesangbenevole.fr

06 03 36 13 43

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