Quelques chiffres :
22 585 patients étaient en attente d’une greffe d’organes au 1er janvier 2025.
Même si 6034 greffes ont pu être réalisées en France, 2 à 3 personnes décèdent chaque jour faute d’organes.
« Pour sauver des vies, rappelez à vos proches que vous êtes donneur d’organes », tel est le message lancé à l’occasion de la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et de reconnaissance aux donneurs mise en place le 22 juin par l’Agence de la biomédecine, qui supervise toutes les greffes en France.
Si 80% des Français sont favorables au don de leurs propres organes après leur mort, le taux de refus en 2024 était de 36,4%, en partie parce que les proches ne connaissaient pas la position du défunt.
Calvi accueillait une conférence autour du don d’organes, sujet crucial et d’actualité puisque le 22 juin incarne la journée nationale du don d’organes. Par ailleurs, le prélèvement et la greffe d’organes, inscrits comme priorité nationale dans la loi, bénéficient d’une attention renforcée avec le Plan ministériel 2022 – 2026. Pour la première fois, ce plan est soutenu par un financement supplémentaire et conséquent afin de soutenir les professionnels et les établissements de santé, tout en répondant aux attentes élevées des patients pour cette thérapeutique unique.
En présence d’experts et de témoignages, l’objectif était bien d’aborder cette thématique afin que chacun comprenne le don d’organes et de tissus ainsi que les différentes étapes du don à la greffe : don d’organes après la mort, don de rein du vivant, et la greffe.
Que dit la loi ?
3 grands principes de la loi de bioéthique :
- Principe du consentement présumé : Si vous n’avez pas exprimé de choix au sujet du prélèvement de vos organes, votre consentement est présumé. Vous êtes donc donneur d’organes sauf si vous avez exprimé votre refus de votre vivant. Vous pouvez refuser en vous inscrivant au registre national des refus des dons d’organes géré par l’agence de biomédecine. (mineur, possibilité d’inscription au registre dès 13 ans).
- Principe de la gratuité : Le don d’organes et de tissus est un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit. La loi interdit toute rémunération en contrepartie de ce don.
- Principe de l’anonymat : Le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur, et réciproquement.
Un message : pour sauver des vies, rappelez à vos proches que vous êtes donneurs.
Alors, comment agir ?
De nombreux acteurs se mobilisent pour faire du don d’organes un sujet visible et encourager les échanges. Informer, c’est déjà agir.
- Dans votre établissement en diffusant des supports d’information
- Sur les réseaux sociaux
- En créant un évènement
- En devenant ville ambassadrice
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